Si il y a bien une cité ouzbèke que l’on n’est pas prêt d’oublier, c’est bien Boukhara! Cité mythique, située sur la Route de la Soie, Boukhara avec ses monuments centenaires et ses intrigantes Médersa enchante autant qu’un conte des mille et une nuits…
Les incontournables de Boukhara
Boukhara n’échappe pas au flot de touristes venus admirer ses trésors. Nous ne les blâmons pas: nous aussi, nous avons été conquis par le vieux centre-ville de Boukhara, par la vue du minaret et de la mosquée Kalyan à la tombée de la nuit, par la grandeur de la mosquée Bolo-Khauz, par les étals achalandés des arcades Toki Zargaron et Toki Sarrofon, par la fraîcheur du parc Lyabi Hauz, par l’intrigante mosquée Chor Minor qui illustre les couvertures des guides de voyage de l’Ouzbékistan… Et puis, dans cette douce agitation, Boukhara nous a aussi livré ses trésors cachés: des trésors tout aussi beaux et précieux, des trésors à la portée de tous – mais surtout de ceux qui veulent bien les trouver!
Les trésors cachés de Boukhara
Déambulant dans les ruelles du vieux centre-ville, nous nous sommes laissés guidés par notre insatiable curiosité jusqu’à trouver les trésors cachés de Boukhara:
- La galerie photo de Boukhara, aménagée dans un vieux caravansérail et totalement libre d’accès! La visite ne nous a pas uniquement dévoilé de sublimes clichés pleins de vie pris par des photographes locaux; mais également une multitude de petits ateliers animés par des artisans passionnés!
- La mosquée Khuzha Zainiddin, une des plus vieilles mosquées de la ville: un lieu de culte perdu dans le dédale des petites rues pavées, mais qui n’a pas perdu de son charme! Peintures passées, mosaïques en partie effacées, charpente extérieure abîmée: l’œuvre du temps n’a pas épargné le bâtiment, que deux ouvriers ouzbeks s’efforcent modestement à restaurer.
- Le mausolée Samanide, situé au cœur du parc Samanidov: sans doute à cause de sa localisation un peu excentrée, ce monument d’histoire (à vrai dire, le plus ancien de Boukhara) se fait un peu oublier… Dommage, car sa forme cubique et le détail de ses briques étonnent autant qu’ils enchantent la vue des curieux visiteurs!
- La médersa Madar-i-Khan, faisant face à la médersa Abdullah Khan (payante). Est-ce à cause du contraste saisissant, avec l’imposante médersa opposée et complètement restaurée, que nous avons apprécié la modestie de Madar-i-Khan? Dans tous les cas, nous avons réellement apprécié pouvoir se balader librement dans la cour pour admirer la succession de cellules!
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* Article rédigé d’après notre expérience personnelle *