Un voyage, ça crée forcément des liens! C’est pourquoi nous avons été vraiment ravis de retrouver Stefano, un routard italien, lorsque l’on s’apprêtait à franchir la frontière grecque au sud de l’Albanie. Retrouvailles, échange de bons plans: c’est ainsi que nous avons rajouté Kastoria à notre liste de choses à voir en Grèce, sur ses conseils. Et il avait raison: nichée entre lac et montagnes, Kastoria est une ville-étape vraiment rafraîchissante à découvrir dans le nord de la Grèce!
Côté pile, la nature
Incontournable, le grand lac de Kastoria est un lieu privilégié pour les oiseaux aquatiques et migrateurs: regarde bien, tu tomberas peut-être face à un pélican ou un héron! Mais si tu veux mieux observer toute l’étendue de ce lac, prend un peu de hauteur en te rendant au village très typique d’Aposkepos, ou en randonnant jusqu’au sommet de la colline de Kastoria via la petite église d’Agia Kyriake et le théâtre Bounou.
En te promenant jusqu’au bout de la presqu’île, tu tomberas l’entrée d’une grotte appelée Dragon cave (entrée payante, 6€/personne, audioguide inclus). Si la grotte en elle-même n’est pas profonde ni très grande, elle comprend tout de même 4 petits lacs souterrains et de nombreux stalagmites de toutes formes – colonne, rideaux, cascades ou cylindres… On retiendra également de notre visite la découverte de restes d’un ours brun vivant il y a plus de 10000 ans et la légende du dragon, gardien de la grotte et de ses trésors, dont le roi Castor (1er roi de Kastoria!) cherchait à se débarrasser…
Côté face, le patrimoine
Si tu es plutôt intéressé par le patrimoine et l’Histoire, Kastoria te plaira certainement tout autant: on ne compte plus le nombre d’églises byzantines et post-byzantines (soixante-douze paraît-il?) remarquablement bien conservées, ni le nombre de peintures de saints, partiellement vandalisées, sur les murs du monastère Panagias Mauriotissas.
On a également adoré se balader entre les vieilles demeures de pierres et de murs blanchis du centre-ville historique de Kastoria (quartiers Dolcho et Aporazi); un vrai dédale de rues pavées qui nous a emmenés à la découverte de ces riches maisons bourgeoises (construites entre le 17ème et 19ème siècle) et de ses petites églises orthodoxes plus ou moins intégrées dans l’enceinte de ces villas. On repartira toutefois avec un petit pincement au cœur, les projets immobiliers modernes menaçant cette belle citadelle dont il ne reste plus guère que des pans de murs byzantins pour la protéger!
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* Article rédigé d’après notre expérience personnelle *