Les principales villes à voir au nord de l’Italie

Heureusement, la suite nous a réconcilié avec cette ville autrefois capitale: un centre historique bien agréable, un réseau de transports développé (tram, bus, vélo en libre-service), une ambiance étudiante, décontractée. On te conseille de faire un tour au grand marché de Porta Palazzo (le plus grand marché d’Europe!): en contournant le bâtiment du marché couvert, tu trouveras tous les vendeurs de fruits et légumes locaux et de saison. Prend le temps de traverser le Pô au niveau de la piazza Vittorio Veneto et de monter au belvédère de Santa Maria del Monte. Le soir, prend un ‘apericena‘ dans un bar de la ville, près de la fetta di Polenta: pour le prix du verre, tu bénéficieras de tapas à volonté! Et si il fait beau, rend-toi à la piazza Santa Giulia pour boire avec des étudiants fêtards: ambiance garantie!

Depuis Turin, tu peux facilement rejoindre la Sacra di San Michele (Saint Michel de la Cluze, en français). Une abbaye construite au sommet d’une colline, surnommée le Mont Saint Michel italien!

D’ailleurs, la plupart des immeubles du centre-ville ont été bâtis durant la Renaissance italienne, comme celui de nos hôtes où la date de 1777 était gravée sur le mur du salon. Étroitesse des rues oblige, les poubelles sont stockées dans des locaux partagés entre plusieurs immeubles: le jour de ramassage, on a été amusés de voir un tout petit camion-poubelles déambuler! Autre fait amusant: le drapeau de la ville (une croix rouge sur fond blanc) a été autrefois loué aux Anglais, qui souhaitaient bénéficier du prestige et de l’immunité sur les mers des gênois. Depuis, ils en ont fait leur drapeau national mais Gênes a également gardé son pavillon historique!

Pour la petite histoire, la tour de Pise s’est penchée 5 ans après le début de sa construction, à une époque où la mer, située près de la tour, a rendu le sol instable. Aujourd’hui, la mer est reculée de 10km et les sols sont totalement asséchés; mais la tour reste toujours aussi penchée – grâce également aux importants travaux d’entretien. À Pise, il n’y a pas que la tour qui est penchée: en visitant l’église Chiesa di San Michele degli Scalzi, on a remarqué que le clocher et la nef à l’intérieur étaient aussi penchés! Une autre église intéressante à visiter est la Basilica di San Pierro a Grado: cette église a été reconstruite avec des matériaux de récupération sur les ruines, encore visibles à l’intérieur, de 2 autres églises et d’une villa romaine. Enfin, pour terminer ta journée en beauté, prend un verre à la Casa del Popolo (maison du peuple), un bar/café associatif qui rassemble tous les habitants du quartier, de tout âge et classe sociale. Un moment de vie unique, qui ne coûte pas grand-chose!

Cette jolie abbaye en ruines, sans toit, abrite la légende d’un chevalier devenu ermite qui aurait planté son épée dans la roche.  Située non loin, Sienne, une belle cité médiévale fortifiée juchée sur une colline, accueille les visiteurs – principalement des touristes italiens, mais il n’y a aucune raison pour ne pas s’y arrêter! La place principale de Sienne que nous avons beaucoup appréciée, la piazza del Campo, servirait d’hippodrome une fois par an pour une course de chevaux épique – opposant les habitants des différents quartiers de la ville!

… et chère. Les cars remplis de touristes (surtout américains et asiatiques) déferlent sur la ville en permanence, même en basse saison – ce qui gâche un peu le plaisir de flâner dans cette cité, à vrai dire. D’ailleurs, les musiciens de rue, vendeurs ambulants et autres commerces de luxe (cuir et bijoux sur le ponte Vecchio) montrent bien qu’ici, le touriste est roi – faisant vivre des générations de commerçants. On a été tout de même impressionnés par le Duomo, son architecture et ses peintures (entrée gratuite, payante pour visiter la crypte et le campanile) et la vue depuis le belvédère du Piazzale Michelangelo. Si tu as le temps, n’hésite pas à faire un tour à l’académie de la langue italienne (galerie non faite, payante), ainsi que les jardins de Boboli, situés juste à côté de la porte Romana.

Imagine une petite ville typique de Toscane, enveloppée par plusieurs rangées de remparts (époques romaine et médiévale) dont la principale, inclinée, forme des cœurs à certains endroits stratégiques… Un cocon entouré de cours d’eau qui font sa réputation dans la fabrication de papier, doté d’un ancien amphithéâtre romain dont les murs ont été intégrés à des immeubles plus modernes, d’une tour avec un olivier en guise de toit… Et un festival de Comic Con gigantesque organisé une fois par an, dans toute la ville. Eh bien, tout ça se trouve à Lucca!

Nous avons quand même très vite remarqué que Bologne est une ville jeune, dynamique (c’est en fait la première ville étudiante du pays!) avec ses nombreux petits bars et restaurants ouverts à la tombée de la nuit. Les immanquables due torri (deux tours) sont à voir: l’une des tours, penchée, nous a rappelé le campanile de Pise!

… que les gourmands seront ravis de se procurer dans la campagne environnante, auprès des caves ouvertes à la visite et des fermes locales! Concernant la ville en elle-même, deux choses ont retenu notre attention: le Duomo (entrée gratuite) avec ses fresques et ses sculptures majestueuses qui racontent certains passages de la Bible, et les musées des voitures de luxe Ferrari et Mazeratti. Même si la citadelle de Modène est inscrite au patrimoine de l’UNESCO, celle-ci nous a clairement moins charmé que Lucques ou Mantoue.

… on la surnomme la petite Venise en raison des lacs et des canaux qui bordent la ville. On a adoré s’y balader en empruntant des sentiers de promenade dédiés, sauvages et peuplés d’oiseaux. Et que dire de sa cathédrale, tout aussi majestueuse que celle de Florence, qui abrite un bout de la lance qui a servi à la mise à mort du Christ? On te conseille également de visiter les deux palais de Mantoue, le palazzo Ducale et le palazzo Te: par manque de temps nous n’avons pas pu les visiter, mais tout le monde nous les a vivement recommandés!

Un crocodile empaillé pendu au plafond, des scènes de torture, le tout dans une église… Incroyable, non? Le Sanctuaire de Grazie, près de Mantoue, promet une visite mémorable! (lire notre article)

Vérone est une ville plutôt charmante, que l’on peut admirer depuis le belvédère du Castel san Pietro, au-dessus des ruines de l’ancien théâtre gallo-romain. On te prévient tout de suite avant que tu ailles voir la maison de Juliette (tu risqueras d’être déçu): ces personnages ne sont que pure fiction, par contre la masse de touristes convaincue par l’aspect romantique de l’histoire, elle, est bien réelle! Pour profiter de Vérone autrement, on te suggère de te balader en ville et d’admirer les tombes aériennes Scaligere, le cloître (gratuit) du musée canonique de Vérone, l’arène de Vérone et la piazza Bra, ainsi que le ponte di Castelvecchio…

Ce style, dont les colonnes et la forme rappellent la Maison Blanche à Washington, est l’œuvre du célèbre architecte Palladio, fierté de Vicence. Si au détour d’une blague tu apprendras que les habitants de cette ville sont surnommés les « mangeurs de chats », il n’en est rien concernant les lapins que tu peux voir courir en liberté au Parco Querini!

On y a fait plein de bonnes découvertes en se promenant: le prato della Valle (la plus grande place d’Italie et une des plus grandes d’Europe), les graffitis du street-artist Kenny Random, le marché à l’intérieur du Palazzo della Ragione place d’Erbe… Et cerise sur le gâteau: Padoue organise un festival du chocolat fin Novembre. Oui, tu as bien lu: on parle de chocolat!

Cette ville chic compte beaucoup de tailleurs établis entre deux canaux et quelques moulins à eau. Il n’y a pas grand-chose à voir, si ce n’est le Duomo et la fontana delle Tette – que Julien a particulièrement appréciée!

Néanmoins les quelques remparts, son belvédère et sa belle campagne environnante nous ont bien distraits… La cathédrale est également selon nous l’une des plus belles de l’Italie du nord!

… avec son style architectural unique, d’influences slaves et germaniques. Cela s’explique sans doute par l’histoire de cette ville, revendiquée par tous (français, allemands, austro-hongrois, slaves et italiens) mais finalement rattachée à l’Italie en 1977: c’est aussi la raison pour laquelle la plus grande place de Trieste a été nommée la piazza Unita d’Italia. Trieste abrite aujourd’hui de beaux vestiges gallo-romains (arche, viaduc, théâtre), une diversité de lieux de culte intéressants (Cattedrale di San Giusto, une église orthodoxe serbe et une synagogue), un grand port et même une plage communale (payante)!